Pierre Richard au musée Grévin pour la seconde fois!
- Gaia
- 19 nov. 2018
- 3 min de lecture
Crédit Photo: Grévin Paris
Pierre Richard rejoint à Grévin les dernières personnalités entrées en 2018
telles que Alexandra Lamy, Catherine Frot, Kylian Mbappé, Eric Antoine
pour le plus grand bonheur de ses plus de 700 000 visiteurs par an.
LE MUSÉE GRÉVIN
Entre réalité et illusion, Grévin, palais du vrai-semblant, est aussi celui des plus Grands comédiens français et internationaux.
Le 19 Novembre 2018, Pierre Richard,élu en novembre 2017 par l’académie Grévin présidée par Stéphane Bern fera sa rentrée à Grévin, sculpté par l’artiste Eric Saint Chaffray.
Pierre richard sera habillé d’un costume noir, d’une chemise à col mao blanche et de basket mais peut-être pas de la même couleur, clin d’œil au film culte "Le Grand BLond avec une chaussure noire".
Pierre Richard est entré une première fois au Musée Grévin en février 1981, sculpté à l’époque par Daniel Druet.
A Grévin, Il est très rare d’être présenté plusieurs fois, il rejoint ainsi le club très fermé comptant Michel Drucker, Bernard Pivot, le Général de Gaulle, Julien Clerc et plus récemment Jean Paul Gaultier.
TOUT COMMENCE AU LYCÉE OU PRESQUE....
Pierre Richard est né le 16 août 1934 à Valenciennes, il passe son enfance et une partie de son adolescence dans le château familial de la Rougeville à Saint Saulve, près de Valenciennes où il est élève au lycée Henri- Wallon puis pensionnaire de l’institution Notre-Dame. Séchant régulièrement les cours pour aller au cinéma, c'est l’acteur américain Danny Kayes dans "Un fou s’en va en guerre" qui lui révèle sa vocation.
ses débuts d’acteur et une rapide révélation de comique !
C’est en 1953 alors que Pierre Richard rejoint sa mère à Paris qu’il décide de prendre des cours d’art dramatique à l’école Charles Dullin. Pour faire plaisir à sa famille qui souhaite le voir exercer un vrai métier, il étudie la kinésithérapie sans pour autant renoncer au monde du spectacle. En 1958, sa particularité physique, son hyperlaxité le fait remarquer dans une série comique "La Belle Équipe". 1961 marque ses débuts au théâtre et ses nombreuses prestations dans des cabarets de la rive gauche de la capitale où il joue des sketches co-écrits avec son complice de l’époque Victor Lanoux, il fait à cette occasion les premières parties de Georges Brassens, à Bobino en septembre et octobre 1963.
ACTEUR MAIS AUSSI RÉALISATEUR
1968, c’est le début au cinéma dans "Alexandre le Bienheureux" de Yves Robert. En 1970, Pierre Richard est reconnu comme comique burlesque et poétique et réalise.
Pierre Richard obtient ses plus grands succès dans des rôles de personnages maladroits, drôles, burlesques, rêveurs et souvent lunaires. Lui-même voit une constante dans ses films en tant que réalisateur, comme dans ceux qu'il a tournés pour d'autres : "l'inadaptation de son personnage, son décalage au monde dans lequel il évolue".
son premier film "Le Distrait" tout un programme ! S’enchainent alors d’autres réalisations telles que "Les malheurs d’Alfred" et "Je ne sais rien mais je dirai tout".
En 1972, Pierre Richard retrouve alors Yves Robert pour les cultissimes "Le Grand Blond avec une chaussure noire" puis "Le Retour du Grand Blond".
En 1976, sous la direction de Francis Veber, il tourne "Le Jouet" avec Michel Bouquet. Puis dans les années 1980 "La Chèvre", "Les Compères" et "Les Fugitifs" avec qui Pierre, partage l’af che au côté de Gérard Depardieu.
1990– 2000, place à la diversi cation, Pierre Richard diversi e son registre, s'éloigne du burlesque pour plus de réalisations et de projets personnels en France comme à l’étranger.
En février 2006, Pierre reçoit un César d’honneur décerné pour l’ensemble de sa carrière.
Pierre Richard est aussi sur les planches. Mis en scène par Christophe Duthuron, trois "seul en scène" : "Détournement de mémoire" ,"Franchise Postale", "Pierre Richard III" puis avec Pierre Palmade, "Pierre et Fils". En 2017 dans "Petit Eloge de la Nuit" textes de Nerval, Bashung, Baudelaire, Ingrid Astier, mise en scène de Gerald Garutti. En 2018, il est à l'af che de "Mme Mills, une voisine si parfaite" lm de Sophie Marceau et de "La Ch’tite Famille" de Dany Boon. L’énorme succès du second lui permet de renouer avec un grand succès populaire pour le plus grand plaisir de plusieurs générations. On le retrouve aussi avec bonheur dans "Les Vieux Fourneaux", réalisé par Christophe Duthuron, aux cotés d'Eddy Mitchell et Roland Giraud.
Si vous êtes fan de grand monsieur du cinéma français, à défaut de le voir en vrai, vous pourrez dés à présent, le redécouvrir et l'admirer au musée Grévin.
Gaia
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